4 mars 2013
Laisssée là.
Des fois elle aimerait pouvoir hurler, s'arracher les cheveux, se couper les avants-bras sur le rasoir comme on joue du violon. Mais il y a toujours cette camisole de conventions, ces murs trop fins, ces gens si vite choqués. Alors on se contente de griffures intérieures, on se contente de porter ce masque et on ne pleure plus. D'ailleurs qui pleure encore, à part les enfants ? Qui rit encore, à part les enfants ? Un monde trop neutre, aseptisé, an-émotionné.
Laisse moi me vomir encore et toujours.
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